L’innocence et le sourire de cette petite fille sont en opposition totale avec les conditions de vie que j'ai rencontrées dans ce bidonville qui s’étend le long de la voie ferrée au cœur de Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Ce visage empreint de joie de vivre m'a profondément marqué, alors que je déambulais parmi les décharges à ciel ouvert, les sacs plastiques et la pauvreté.
Je suis dans un dédale de petits couloirs du marché de Kampot, dans le Sud Ouest du Cambodge, et je rencontre beaucoup de personnes qui font des petits métiers aujourd'hui disparus en Europe. J'aurai pu vous proposer un horloger, un fabricant de bijoux, un réparateur de matériel hifi, ..... mais cette couturière dans son environnement multicolore a attiré mon objectif comme un aimant.
J'ai établi un bon contact avec cette dame très souriante, rencontrée sous la halle du marché de Kampot dans le Sud Ouest du Cambodge. Elle mettait en botte les tiges et fleurs de lotus, avec un entrain qui faisait plaisir à voir, avant de les proposer à la vente. Le Lotus est très présent dans les cultures d'Asie où il est emblématique du bouddhisme et de l'hindouisme.
Je suis près de Kep, une station balnéaire du Cambodge au bord du Golfe de Thaïlande. Il y a une forte activité de pêche réalisée depuis ces petits bateaux, notamment la quête des fameux crabes bleus. Mais il y aussi ces rejets plastiques qui inondent les bords des grands fleuves et les belles plages dans toute cette zone : désolant ! Entre sur-pêche, sur-tourisme … l’envers du décor des images paradisiaques de Phuket
De bonne heure le matin, je suis dans les rues de Battambang, au Nord Ouest du Cambodge. Il y a plus de 50 000 moines bouddhistes au Cambodge et environ 4 000 pagodes. Le bouddhisme est la religion d'État.Les moines bouddhistes occupent une place influente et omniprésente dans la société cambodgienne. Ils reçoivent des offrandes et des prières pour que leur donateur s'attire les bonnes grâces.
Je viens de traverser, en pirogue, le Tonlé Sap au centre du Cambodge, près de Kampong Chhnang. La complicité est rapidement née avec ces trois gamines pour donner ce joli portrait plein de vie. Les enfants cambodgiens sont joyeux en général et leurs sourires font plaisir à voir.
Je suis dans les rues d'Hanoï, la capitale du Vietnam. Ici, il est impossible d'ignorer l'omniprésence de la mobylette ou des motos, car les deux roues font office de voiture familiale, avec les enfants entassés entre les deux parents, de magasin ambulant ou de petits camions .... Sur les sept millions d'habitants d'Hanoï, il est comptabilisé cinq millions de mobylettes ou motos, contre seulement cinq cent mille voitures. Et voir des "bouchons" de mobylettes ou l'imbroglio pétaradant aux carrefours est assez incroyable !
Je randonne près de la frontière chinoise, dans les montagnes du Nord du Vietnam et je croise cette femme en train de récolter des Haricots Dragon. Aussi appelé Haricot Ailé, il a la particularité d'être consommable de A à Z : les jeunes gousses, les fleurs, les graines au goût d'asperges, les jeunes feuilles et les racines au goût de noisettes. De quoi nourrir la famille !
Au marché d'Ha Giang, une ville tout au Nord du Vietnam, je suis surpris à la fois par les mobylettes qui circulent à l'intérieur des halls couverts et par ce qui est proposé à la vente sur cet étal : des chiens jaunes !Tout cela bouscule mes codes habituels, je suis dans une autre monde !
Dans le village de Seo Lung, perché dans les montagnes du Nord Vietnam, cette vielle femme de l'ethnie H'mong blanc égrène la semence sur son pas de porte. Le contact s'établit, elle s'appelle Lahn et a 93 ans. Après lui avoir demandé, je tire ce magnifique portrait dans les ton bleutés et je lui en fais cadeau.
Dans les montagnes du Nord Vietnam, l'ethnie H'mong attache beaucoup d'importance à la qualité et la taille de leur habitat. Pour autant, la cuisine se fait à l'intérieur de la maison, à même le sol dans un espace spécifique et la fumée "traite" les charpentes avant de s'échapper. Notre hôte Mr Soh, chef du village de Seo Lung, est en train de faire cuire le poulet qu'il va nous servir quelques instants plus tard.
Ma randonnée traverse le village de Da Vi, près de la réserve du lac de Ba Be au Nord Est du Vietnam. Tous les trottoirs et la moitié des rues du village sont recouverts d'épis de maïs pour les faire sécher au soleil. Cela donne une tonalité jaune toute particulière et joyeuse à cette localité perdue au milieu de nulle part. Nhung, toute souriante, est devant sa maison et étale ses épis.
La province de Thái Nguyên côtoie celle de Hanoï, par le Nord. C’est une région montagneuse avec un dénivelé moyen qui concentre la plus grande production de thés verts au Vietnam. Les thés de Thái Nguyên sont ainsi très prisés dans le pays, notamment par les plus grands maîtres. Ces jeunes femmes avec leurs chapeaux caractéristiques récoltent les jeunes pousses.
Je suis plongé au cœur du village de Putang, dans l'Est du Cambodge où les villageois Bunong tentent de m'initier à leurs incantations agricoles. Pour mémoire, cette région, proche de la frontière avec le Vietnam, a subi les bombardements au gaz défoliant pendant la guerre du Vietnam qui visaient à supprimer toute végétation, rendant ainsi visibles les mouvements sur la piste Ho Chi Minh.
Je suis dans la province de Ratanakiri dans le Nord Est du Cambodge. Je descends vers la rivière au milieu des éléphants guidés par leur cornac, ils sont gracieux et fluides dans leur déplacement, c'est assez étonnant vu la masse à déplacer. Arrivés à la rivière, les éléphants prennent plaisir à entrer dans l'eau et à s'immerger complètement, seul le bout de la trompe dépasse hors de l'eau. Le cornac les nettoie ; c'est magique !
J'ai rencontré cette petite fille prénommée Manola dans une île au milieu du fleuve Mékong, dans les provinces du Sud Laos. Son côté espiègle exprimé dans cette photo s'est confirmé quelques instants plus tard, quand elle a voulu être à nouveau photographiée mais cette fois avec les mains propres.
L'ethnie Katu vit dans des villages difficile d'accès, toujours clôturés avec une enceinte, faite avec des troncs d’arbres. Le village comporte dix à soixante maisons, construites sur des pilotis élevés à un mètre du sol. Là, je suis sur le plateau des Bolovens au sud du Laos. Cette femme Katu a travaillé toute la matinée au champ et vient sur la place centrale pour vendre le fruit de sa récolte. Traditionnellement, les femmes fument le tabac à toute heure de la journée à l'aide de leur pipe à eau, le khork’.
Je suis à Luang Prabang, la capitale spirituelle du Laos. Après avoir traversé le Mékong, je visite les nombreux temples présents sur cette colline. A l'écart et à l'ombre des grands arbres, Anousack taille le bambou pour en faire des longues tiges fines qui serviront à fabriquer toutes sortes de choses. L'utilisation du bambou dans la vie de tous les jours est très poussée : couverts, assiettes, sacs ...
Cette femme de l'ethnie Kamu, prénommée Kanlaya, fait griller des rats sur son petit feu de bois. Scène de vie très étonnante pour un européen, mais finalement assez fréquente dans ces contrées d'Asie du Sud Est. Je suis au Laos, sur les hauteurs de Luang Prabang. Autre culture, autre façon de faire, mais pour un réveil matinal ce fut hard !
Originaire de ce village de Ban Long au centre du Laos, cette famille ayant réussie, est venue avec un pick-up chargé de victuailles, lait, œufs et friandises….L'école s'arrête, les familles sont rassemblées sur une place et la distribution commence.Chacun recevra sa dotation dans une atmosphère détendue. C’est touchant !
Environ 60 % de la population totale du Laos est composée d’enfants et de jeunes. Ces enfants et jeunes sont les plus vulnérables aux défis auxquels le Laos est aujourd’hui confronté, comme le travail des enfants, le mariage avant 17 ans et à la traite des enfants. Tant que la cellule familliale reste rurale et en auto suffisance, cela fonctionne. Mais les chimères de la ville, du marketing et du consumérisme déracinent ces modes de vie ancestraux. Alors l'avenir ?
Ma randonnée m’amène à traverser le village de Ban Long, au centre du Laos. Cette vieille femme, Souksavanh de son prénom, vaque à sa corvée d'eau. Elle a 88 ans et comme toute femme de l'ethnie Khamu, elle veille à sa tenue et à la bonne marche de sa maison, de son potager, peu importe la charge de travail. Respect !
Sur leur pas de porte, ces deux femmes de l'ethnie Kamu font de la broderie pour décorer les vêtements ou proposer des parures d’ornement. Elles sont bien apprêtées, mais leurs habits ne sont pas totalement traditionnels. Il y a beaucoup de petits travaux artisanaux faits à la main dans ces villages de montagne, aux alentours de Luang Prabang.
Je randonne dans les montagnes du Centre du Laos et je croise cette dame assise au bord du chemin. Laddavan, c'est son prénom, vient de terminer ses travaux agricoles dans son champ tout proche. Elle a besoin de récupérer me dit elle. Devant moi, elle roule sa mixture tabagique dans une espèce de feuille naturelle, l'allume et tire à grandes bouffées. C'est hallucinant !